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Page:Tremblay - Trouées dans les novales, scènes canadiennes, 1921.djvu/46

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Trouées dans les Novales

Il fallait aussi préparer un dais, pendre des tentures, installer des chevalets, hisser des bannières, enfin, tout l’appareil des fêtes somptueuses, toute la pompe des grandes solennités. On aurait au besoin tout cela. Comment ? Eh ! peu importe !

Il faudrait, la belle affaire, baliser la route, assez longue. On commençerait plus tôt, on ferait un bee, une corvée dans les sapinages, puis, histoire d’aplanir le chemin, on mobiliserait le gros tambour commun, unique instrument de voirie.

Ces divers aspects de la question furent régulièrement votés, par motion proposée et proprement secondée, et tout était bel et bien en voie lorsque le vieux prêtre sortit de sa chambre, les yeux rouges. On le mit au courant.

— Ah ! bonnes gens ! Voilà de saine besogne, croyez-moi. C’est comme cela qu’on se rend heureux !