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Page:Tristan - Union ouvrière, 1844 (2e édition).pdf/36

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XXXVI

cueilli l’idée que j’apporte avec une vive. sympathie, et m’ont remis à cet effet de fortes souscriptions. Quant aux artistes, presque tous m’ont parfaitement reçue, et trois seulement m’ont refusé leur offrande.

Maintenant je dois dire, afin d’éviter toute interprétation, aucune des personnes qui ont signé leur nom sur ma liste et ont bien voulu faire un don pour que le livre de l’UNION-OUVRIÈRE pût paraître, aucune d’elles n’a eu connaissance de mon manuscrit[1] ; par conséquent aucune ne peut être solidaire des idées que j’ai émises.

La foi qui m’animait en leur parlant, leur a donné foi en moi. Elles me voyaient si profondément convaincue de la bonté de mon œuvre, qu’à leur tour elles ont été convaincues que je ne pouvais mal faire ; et souvent, sans me demander d’explications, elles m’ont aidée de leur concours.

S’il se trouve dans mon livre quelques idées trop avancées ou exprimées de manière à blesser la susceptibilité de certains esprits, je prie les personnes qui m’ont honorée de leur bienveillante coopération d’être bien persuadées que je n’ai jamais eu la pensée de

  1. Quelques personnes seulement ont lu les trois premiers chapitres.