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Page:Trois petits poèmes érotiques - La foutriade, La masturbomanie et La foutromanie, 1828.djvu/20

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TROIS PETITS POÈMES

» Je veux que loin de l’île où pettent vos anus
» Vous nous chassiez soudain à coup de pine aux culs. »

Elle parlait encor que, l’urètre bandante,
Près du con à baiser Viferme se présente.
« C’est moi, dit-il, c’est moi qui te vais enfiler.
» Je bande : Vite donc. Mon foutre va couler. »

La donzelle se couche, écarte chaque cuisse,
Tend le cul, prend le vit, le fout dans sa matrice.
C’est alors que Viferme, à peine respirant,
Par trois fois lève un cul qu’il baisse en soupirant.
Mais il décharge enfin. Un long soupir l’indique.
Il embrasse vingt fois la fouteuse publique.
Et sortant tout à coup de ses amoureux bras :

« Non, femmes, ventrebleu ! vous ne nous fuirez pas.
» Vos cons sont en effet la source des délices.
» J’y veux accoutumer des vits encor novices.
» Oui, peuple, je consens que vous foutiez le trou
» Que la femme se branle où l’homme branle un bout.
» Je consens… » A ces mots, quel risible spectacle !
L’heureux consentement est donné. Plus d’obstacle :
D’une garce soudain chacun charge son dos
Et l’emporte en bandant à l’ombre des ormeaux.
Viferme reste seul avec la mère abbesse
Dont son foutre a déjà mouillé la double fesse.