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Page:Trudelle - Paroisse de Charlesbourg, 1887.djvu/161

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PAROISSE DE CHARLESBOURG

bénissait le pain on les pains qu’on offrait. À Charlesbourg on plaçait dans le cierge même l’offrande en argent que celui qui rendait le pain bénit devait faire et qui était ordinairement un quinze sous[1].

M. Borel aimait à bien entretenir l’intérieur et l’extérieur de son église et aussi à la fournir de tout ce qu’il convenait d’avoir pour la décence et la beauté du culte : il avait le zèle de la maison de Dieu. Dès les premières années qu’il passa à Charlesbourg il fit réparer le clocher, la couverture de l’église, le crépis… Il acheta des ornements, des rideaux… fit peinturer la chaire, le banc d’œuvre, le banc des chantres ; fit faire le cierge pascal, dont on se sert encore aujourd’hui, qui conta 141 francs et fut doré à l’Hôpital Général. M. Borel était à la tête de tout et, comme en 1778, la dépense excédait la recette, il prêta à la fabrique une somme de 387 livres sur laquelle il abandonna 163 livres « voulant, dit le cahier des Délibérations, contribuer à l’ornement de son église. »

Cependant les travaux qu’il fit exécuter, et ceux surtout qu’il voulait encore

  1. Il y avait, en 1775, un coffre-fort (ce n’était plus la boitte primitive) « un sac de liars de nulle valeur. »