Aller au contenu

Page:Trudelle - Paroisse de Charlesbourg, 1887.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

xvii
DÉDICACE

comme sur tous ceux qui lui demandaient sa bénédiction. Puis se levant et présentant la main : « Comment allez-vous, Papa, cette année ? » « Bien, et toi, mon enfant ? Allons, je te souhaite une bonne année, une parfaite santé, la bénédiction de Dieu dans ce monde et le Paradis à la fin de nos jours, de bien aimer le bon Dieu. » Et à chaque souhait on se donnait le baiser de paix. Merci, disait celui qui venait de recevoir ces souhaits : De bien aimer le bon Dieu se disait sur un ton plus haut et sans donner le baiser de paix. Comme tout cela était digne d’une famille chrétienne ! On en rit quelquefois à présent, et cependant que peut-on dire et faire de mieux ?

« Les oncles et les tantes se faisaient les mêmes souhaits, mais sur un ton plus familier et plus fraternel. Ensuite ces mêmes souhaits étaient répétés à