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Page:Trudelle - Paroisse de Charlesbourg, 1887.djvu/189

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PAROISSE DE CHARLESBOURG

élections. Pour la première fois donc, le 27 décembre 1808, à l’élection de Jacques Galarneau, la première élection que présida M. de Boucherville, on vit, non seulement les marguilliers, mais aussi quelques anciens de la paroisse assister à l’assemblée. La porte à laquelle les notables frappaient depuis longtemps pour être admis aux assemblées pour les élections des marguilliers fut donc enfin ouverte à Charlesbourg. On sait combien cette admission des notables aux assemblées des marguilliers suscita d’opposition et de trouble dans la plupart des paroisses.

Le 10 septembre 1807, on retira du coffre-fort quarante et un louis et cinq shellings, (£41 5s. 0). C’est la première fois encore qu’il est question de louis et de shellings dans les comptes, cependant ces comptes de la fabrique continuent à être tenus, comme auparavant, par livres, sous et deniers, jusqu’en 1815, ensuite par louis, shelling et denier, et enfin aujourd’hui, par piastres et centins.[1]

  1. Dans les comptes de cette même année 1809 on voit une entrée de 495 livres de vingt copres, pour vingt sous. Le vrai mot est copper, anglais. Déjà l’anglomanie commençait à se répandre et autrefois plus qu’aujourd’hui on disait, à la campagne surtout, copres ou copes au lieu de sous.