Aller au contenu

Page:Turben - Les Songes du printems, 1750.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xxxvi
PREFACE.

inſtant, & de mettre par-là ma vertu en contradiction avec ma vertu même ?

C’eſt pour vous, cher Comte, qu’il eſt doux d’avoir de la reconnoiſſance ; c’eſt alors du moins pour un homme vertueux que l’on en a, & l’on peut s’y livrer tout entier. C’eſt auſſi pour vous ſeul que j’aime à plier la fierté de mon ame & il ne m’en coûte rien pour le faire : il m’en coûteroit bien plus pour être ingrat !

Envain votre modeſtie en ſouffriroit-elle, ſi je croyois cet ouvrage digne de porter