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Page:Turben - Les Songes du printems, 1750.djvu/41

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xxxix
PREFACE.

ſenſé qu’eux, je ne rougirois jamais d’un Pere qui m’a mis à portée de n’avoir à rougir d’aucun vice.

N’eſt-ce pas à l’éducation qu’il m’a donnée, que je dois la conduite irréprochable que je tiens ? Et je pourrois rougir de lui ! C’eſt cette éducation qui a mis dans mon ame cette noble fierté, ſoutien dans les malheurs & aiguillon à la vertu, qui, plaçant un honnête homme vis-à-vis de lui-même, illuſtre à ſes yeux ſa baſſeſſe & le fait joüir de toute ſa ſupériorité ſur ceux,