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Page:Un été à la campagne, 1868.djvu/141

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UN ÉTÉ À LA CAMPAGNE


gard percerait une muraille… Ô malheur ! la bougie est soufflée, tout disparaît dans les ténèbres… Pas même le secours de la lune à espérer ! Que faire ? Écouter, puisque c’est la seule ressource qui me reste.

J’écoute donc.

Rose pleure, se lamente, supplie ; larmes, supplications inutiles. Les mots entrecoupés qu’elle laisse échapper sont-ils l’expression de la souffrance ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il que Me J… ne s’en montre guère touché, et poursuit implacablement son œuvre…

Ah ! les gémissements redoublent… Rose pousse un cri aigu, un cri assurément arraché par la douleur.

Plus rien… tout est consommé…

C’est donc un monstre, cet homme-là, qui fait ainsi souffrir les femmes !…

Voyons, ne l’accusons pas ; il embrasse sa victime, il lui prodigue toutes sortes de con-