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Page:Un été à la campagne, 1868.djvu/48

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LETTRE SEPTIÈME


cher. Je te tiendrai au courant des opérations.

L’indisposition de madame, dont je te parlais dans ma dernière lettre, s’est aggravée et s’est changée en maladie ; voilà huit jours qu’elle garde le lit, et depuis ce temps, je ne suis plus sous-maîtresse, mais bien plutôt maîtresse. Tout est sous ma direction, ce qui est loin de me déplaire, car tu sais que j’aime beaucoup à me faire obéir.

Monsieur est plein d’égards pour moi, et me témoigne beaucoup de déférence.

Adieu ; si tu vois quelque chose du haut de tes observatoires, Anne, ma sœur Anne, ne manque pas de m’en instruire ; quant à moi, tu sais ce que je t’ai promis.

Je t’embrasse bien des fois.

Albertine.