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Page:Vénus en rut, 1880.djvu/60

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VÉNUS EN RUT


pensâmes tomber tous trois, dans l’instant d’anéantissement ; les forces de l’officieuse suivante ne pouvaient relever deux corps qui s’abandonnaient ; l’amour nous favorisa, et lui, déchargeant en Hercule, me dit ces mots, à jamais gravés dans mon cœur :

— Tiens, Rosine, reçois mon âme… C’est ainsi qu’en partant, je te fais mes adieux.

Il disparut, je fus retrouver Francour ; j’eus la curiosité de l’éveiller, pour m’assurer s’il ne savait rien de mon escapade.

— Ah ! friponne, tu m’éveilles, tu me le payeras : il dit, saute sur moi, m’enconne, et me voilà encore foutue ; ce ne sera pas la dernière fois de ma vie.

Conviens, Folleville, que je suis passablement curieuse.