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Page:Vénus en rut, 1880.djvu/69

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VÉNUS EN RUT


étaient sa longueur ; je n’ai jamais aimé plus que cela ; sept à huit pouces doivent amuser toute femme de goût ; sa grosseur, renforcée dans la culasse, emplissait ma main à son milieu ; sa tête, audacieusement levée, était d’un incarnat annonçant la jeunesse ; ses testicules, remplis d’un sperme abondant, promettaient ce qu’ils tenaient, des plaisirs répétés ; un poil noir comme jais obombrait cet arbre voluptueux ; c’était un vit tel que Cléopâtre n’en eut jamais ; il m’offrait ses secours dans un moment où j’étais affamée ; j’avais été réduite à une abstinence forcée, de trente heures ; juge combien il me devenait nécessaire ?

Desmarais, voyant avec quelle complaisance je le patinais et le branlais, non par cette triste nécessité qui nous y détermine trop souvent, mais pour l’amuser, sauta sur mon lit comme un écureuil, et, en moins de quatre minutes, me fit décharger autant de fois ; il me priait, si tendrement, de l’avertir quand je voudrais finir, par un baiser, plus appuyé que les autres, que je le lui promis. Trois fois encore je lui donnai le signal convenu, trois fois il m’arrosa par une pluie féconde : ô ! mon amie, comment ne meurt-on pas dans les bras d’un aussi aimable enfileur ! je craindrais qu’il ne me fît oublier les autres hommes si je ne sentais que mon épigraphe peint mon état habituel. Que veux-tu ?