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Page:Vésinier - Histoire de la Commune de Paris.djvu/92

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“ Ce langage ne contraste-t-il pas, de la façon la plus favorable pour son auteur, avec celui que tinrent les hommes du Quatre-septembre, que tenait hier le gouvernement de M. Thiers, et que les députés de Paris eussent assurément prêté aux travailleurs, s’ils avaient eu le courage d’accepter la direction d’une révolution qui devra ses proportions encore inconnues à leur lâcheté enfin évidente ?

“ Il y a loin de ces déclarations précises, de ces prétentions modestes, de ces sentiments désintéressés et patriotiques aux mensonges imposés au télégraphe, aux forfanteries ambitieuses, aux exigences dictatoriales, aux sentiments égoïstes de MM. Favre, Thiers et Floquet.

“ Nous déshonorions hier gratuitement l’auteur de cet article en le mettant au rang de ces hommes. Les lignes que nous venons de reproduire nous obligent à déclarer que nous avons eu tort. Le délégué au Journal Officiel est un honnête homme. MM. Thiers, Favre et Floquet ne sont pas d’honnêtes gens. ”

Le Comité Central des vingt arrondissements de Paris a aussi publié sous la forme d’un manifeste un programme très-remarquable des réformes à accomplir par la Commune.

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