et forme environ le cinquième des sucres exportés du port de Calcutta.
Quoique le capital européen n’ait trouvé que ruine et déception lorsqu’il a entrepris de régénérer l’industrie sucrière en ces contrées, il faut reconnaître que cette branche de la production de l’Inde a pris ces dernières années un grand développement[1]. Nous devons ajouter, pour donner une juste mesure de l’élan imprimé à l’industrie sucrière de l’Inde, que, depuis l’acte passé en 1845 en faveur du sucre des colonies étrangères, l’on n’exporte plus de Calcutta à destination de la métropole que des sucres des bonnes qualités de Bénarès, ou des produits raffinés des usines européennes. En un mot, le prix moyen du maund, de 7 roupies 9 anas en 1830-1831, peut être évalué aujourd’hui de 9 roupies 8 anas à 10 roupies.
Au moment où le pouvoir de l’honorable compagnie prenait pied sur la terre de l’Inde, la belle découverte d’Arkwright promettait à l’industrie de la fabrication des cotons en Angleterre les hautes destinées qu’elle a
- ↑ ANNÉES. Exportation totale. M A UN D s. Exportation pour l’Angleterre. Tonnage. Valeur. 1830-31 267.173 217.371 7.985 1835-36 368.760 % 195.597 7.185 1840-41 1.784.791 % 1.717.290 63.684 1845-46 1.8-29.374 1.831.263 67.271 1850-51 1.735.828 1.621.044 15.986.472 1851-52 1.616.826 1.506.477 15.138.523 1852-53 1.633.554 1.427.386 15.348.167 1853-54 942.391 % 486.901 8.447.387 1854-55 1.212.077 708.360 11.235.075