Aller au contenu

Page:Van Hasselt - Nouvelles Poésies, 1857.djvu/24

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




III.



L’avenir ! l’avenir est à nous, ma patrie !
Ta nef est au péril des vagues aguerrie.
Vingt siècles ont battu ta quille de leurs flots.
Leur onde, tour à tour menaçante ou sereine,
A sur bien des écueils éprouvé, ta carène
Sans qu’un orage ait fait trembler tes matelots.

Ô mère de la France ! ô fille d’Allemagne !
Ta mamelle féconde allaita Charlemagne,
L’homme victorieux ;
Et, soldats blasonnés de leur croix de sinople,
Godefroid mit Sion, Baudouin Constantinople
À tes pieds glorieux.