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Page:Vandérem - La Victime, 1907.djvu/123

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garde-robe serait bien plus pratique.

Et, là-dessus, après un mot d’excuse à M. Beaujoint, on avait passé la journée chez les fournisseurs, chez le chemisier de Taillard, chez son tailleur, chez son bottier. Tout une garniture de lingerie chez le premier, trois costumes et deux pardessus chez le second, quatre paires de souliers divers chez le troisième, — jusqu’au soir, les commandes s’étaient accumulées sans trêve.

— Il te faut un trousseau complet ! — affirmait Taillard à chaque acquisition nouvelle.

Le « trousseau complet » ! Qui, dans l’enfance, n’a souhaité un instant d’être pensionnaire, rien que pour posséder ce que les catalogues appellent un « trousseau complet » ? Et Gégé ne pouvait se