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Page:Variétés Tome II.djvu/233

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conduire, soit par tuyaux ou canaux souz la dite rivière ou autrement, jusques à la descharge du Trou Laridan, selon que, travaillant, il se trouvera plus à propos.

Ce qui sera facile à faire, d’autant que, depuis les dites sources jusques au Trou de Laridan, il se trouve plus de deux pieds de pante ; et depuis le dit Trou Landau jusqu’à la chute du dit moulin dans le dit enclos, trois pieds au plus.

Pareillement, d’autant que les eauës de la dite rivière, au dessouz du clos du sieur Vize à Arcueil, sont grandement fortes, et que, venant à grossir, la berge n’estant que de terre gazonnée, ne peut resister, l’eauë se respend dans le valon, pour y remedier, seroit necessaire d’y faire un versoir de pierre.

Et pour ce que tous les moulins sur les rivières portées comme celle des Gobelins ont et doivent avoir une descharge pour le curage d’icelles, il est aussi necessaire de curer les dites descharges, faux ru et rivière morte, en telle façon que l’eaüe retourne tousjours en la rivière et ne se perde estant espanchée dans les valons, comme elle fait.

Pour à quoi parvenir, sera besoin que les meusniers ayent les vannes et pales de leurs moulins nivelées à proportion de l’eaüe qu’ils doivent avoir, sans la respandre dans la prairie prochaine.

Et parce que les secheresses en temps d’esté et les deluges et inondations d’hyver proviennent des estangs de Braque, Regnard, Duval, Massy et autres viviers venans ou ayans descharge en la dite rivière, sçavoir celuy de Braque, Regnard et Duval,