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Page:Variétés Tome VII.djvu/223

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Qu’afin d’en escraser ma teste ;
Mon esprit s’abisme en des flots
Sur qui le vent de mes sanglots

Fait souslever une tempeste.

Les gesnes qu’on me fait sentir
Emplissent d’horreur ma caverne,
Mes desespoirs font retentir
Toutes les places de l’Alverne,
Les Mores, les Egyptiens,
Les Barbares, les Indiens,
Sont icy sains et sans divorce,
Car tous les maux rongent mes os
Et les demons dessus mon dos
Lassent leur colère et leur force.

Ces antres nourrissent des ours
Qui conspirent mes funerailles,
Et, pour les haster, les vautours
Viennent arracher mes entrailles.
J’envie une seconde mort ;
Mais celuy qui regist mon sort
Avec le fer et la balance
Me fait vivre, et, tout irrité,
Il veut bien que l’éternité
Soit plus courte que ma souffrance.



a donné la couleur rouge, parceque le trait qu’ils rappellent étoit souvent rougi au feu avant d’être lancé. Le vireton et le matras étoient des projectiles d’une plus grande force encore que les carreaux. V. Études sur le passe et l’avenir de l’artillerie, par Louis-Napoléon Bonaparte, t. 1er, p. 18.