Aller au contenu

Page:Variétés Tome VIII.djvu/227

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Car celle-là n’est plus la bonne ;
Mais la probité du comptoir,
Celle que l’interêt façonne,
Que le marchand fait tant valoir
Pour tromper avec plus d’adresse

Les dupes de sa politesse.

Enfin, la docile Pompon,
Pour faire en toute occasion
L’avantage de sa maitresse,
Se propose de consentir
À satisfaire le desir
Des voluptueuses pratiques
Qui soutiennent tant de boutiques
Qui brillent de cette façon4.

Au surplus, si, par aventure,
La jeune apprentisse Pompon,
Pour suivre une fringante allure,
Ou chose de cette nature,
Fait son paquet dans son chausson


4. Les demoiselles patentées se plaignoient du tort qui leur étoit fait par cette concurrence déloyale. Il parut à ce sujet, la première année de la Révolution, une brochure formulant tes plaintes de l’une des plus fameuses matrones, « Florentine de Launay, cessionnaire de Rose Gourdan, propriétaire du Grand-Balcon, sis rue Croix-des-Petits-Champs-Saint-Honoré. » Voici quel en est le titre : Requête présentée à M. Silvain Bailly, maire de Paris, par Florentine de Launay, contre les marchandes de modes, couturières et lingères, et autres grisettes commerçantes sur le pavé de Paris. À la suite se trouvent les noms et demeures des grisettes.