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Page:Varley - Une jeune fille à la page, 1938.djvu/127

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vous avez mis quelque chose. Roy, mon chéri, vous êtes trop fort, vous allez me faire mal ! Ce soir, je vous le donnerai, vous vous préparerez et vous me l’enfoncerez ! Ce soir ! puisque je ne vous quitterai plus !…

— Non, non, il faut absolument maintenant.

— Roy, je vous en supplie, on nous attend !…

— Justement !

— Et ma robe, Roy ?… Ma robe de mariée, comment vais-je faire si vous me la déchirez ?… Regardez comme elle est tendue !… Oh ! vous allez la faire craquer ! Roy, chéri, laissez-moi !… Roy, ma robe de mariée !…

Mais cela ne l’a pas calmé ; au contraire. Les mots « robe de mariée » le rendent fou.

— Ah ! comme vous dites cela, votre robe de mariée ! Justement, je veux ; je veux parce que vous avez une robe de mariée. Oh ! cochonne, je veux vous le mettre comme cela, par le trou de derrière, dans votre robe de mariée. Oh ! tenez, dans votre robe de mariée !…

Il m’a rejeté brutalement ma robe sur la tête ; je suis à moitié étouffée là-dessous. Sa queue est entre mes fesses, juste à l’entrée du trou qui commence à palpiter. S’il pousse, il me fera mal, mais il entrera.

Mais que fait-il, avec sa main libre ?

Il a ramassé le sandwich jeté sur le tapis, il racle avec un doigt le beurre qui est sur le pain, il me le met au bord du trou, il m’en met un peu à l’intérieur. Il appuie de nouveau sa queue.