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Page:Vasse - L'art de corriger et de rendre les hommes constants, 1783.pdf/100

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pension, qu’il avoit si justement méritée ; son peu de fortune ne lui permettant pas de l’aller solliciter à la Cour.

Mademoiselle de Blezac, âgée de treize ans, possédoit tous les charmes de notre sexe. Imaginez-vous Hébé, avec tous les traits, & les grâces de Vénus. L’innocence & la modestie, relevoient encore l’éclat de tant de beautés. Elle fixa les regards de toute. l’assemblée, & n’échappa point à l’œil perçant de d’Alfosse. Il sembloit lui adresser les vers les plus passionnés, & jouoit son rôle à merveille. Madame d’Aimeville s’attribuant un effet si marqué, se surpassoit en mines enfantines. Jamais farce n’égala cette comédie. Après le spectacle il y eut un bal. Mademoiselle de Blezac se fit encore remarquer dans le menuet.

D’Alfosse, sur ces entrefaites, avoit