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Page:Vasse - L'art de corriger et de rendre les hommes constants, 1783.pdf/124

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avoit changé de chevaux, & où Duval l’avoit averti que Madame d’Alfosse étoit partie.

Elle s’informe, un vieux postillon approche, & lui dit qu’il a eu l’honneur de conduire la voiture dont sans doute elle parle ; qu’il y avoit un Seigneur avec sa fille, qu’il les avoit vu l’un & l’autre à Aimeville, qu’il paroissoit furieusement pressé ; car pour m’engager à faire plus de diligence, continua-t-il, il ordonna à son valet-de-chambre de me payer grassement. — Quelle figure a ce valet-de-chambre lui demanda-t-elle ? — Dame, je ne pourrois guères vous le dire, mais si je le voyois, je gage que je le reconnoîtrois.

Aussi-tôt la Comtesse demanda à entretenir un moment le maître de poste, accordez-moi la permission d’ammener cet homme, lui dit-elle,