Aller au contenu

Page:Vasse - L'art de corriger et de rendre les hommes constants, 1783.pdf/127

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
[119]

naturelles, & malgré la fatigue de la journée, elle fut la première à engager M. de Blezac à se rendre à cette ferme, le conjurant cependant de ne pas s’abandonner à son juste couroux, si son mari étoit le coupable : il lui promit la plus grande modération.

Après une demi-heure de marche ils approchèrent de la ferme, & envoyèrent le postillon en avant, avec ordre de voir si celui qu’il appelloit le voleur y étoit encore.

Il retourna l’instant d’après, & cria de loin, « l’oiseau est envolé, mais nous le retrouverons bientôt, voici la tannière, dit-il, en montrant une maison, où toute la bande niche ensemble ; allons courage, Madame, allons, votre petite femme-de-chambre avec son galant pimpé, & ce grand Monsieur qui fait tant