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Page:Vasse - L'art de corriger et de rendre les hommes constants, 1783.pdf/131

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de Blezac à son père, qu’après qu’il se sera retiré dans un autre appartement.

Cherchant à éviter une scène effroyable, elle fait passer son mari dans un cabinet, & l’instant d’après, elle va avec Mademoiselle de Blezac vers le Chevalier d’abord qu’elle voit son père, elle vole dans ses bras. La nature oublia dans ce moment l’offense, & ne prodigua que les plus tendres carresses.

Ils entrent dans ce fatal appartement ; la colère du Chevalier s’y réveille, il demande à sa fille qui l’a conduite dans ces lieux. Au nom de d’Alfosse, son indignation augmente, il demande à grands cris à voir le scélérat, le Comte paroît, je viens m’offrir à tes coups, lui dit-il ; frappes, & venges-toi. La Comtesse & Mademoiselle Blezac se saisissent du bras du Che-