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CHAPITRE VII.
L’avare puni.
LE Comte de Velville, veuf de
deux femmes fort riches, ne les
épousa que pour leur fortune. Il lui
arriva ce que je souhaite à tous les
gens de son humeur ; elles moururent
sans enfans, & il fut obligé de
rendre leur dot.
Il regretta vivement ces pertes, & chercha toutes les occasions de les réparer.
Un bruit public réveilla son attention. Mademoiselle de Levan, dont l’extrême laideur étoit le moindre de ses défauts, en comparaison de ceux de son caractere, passa tout-à-coup dans le monde pour un parti
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