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Page:Vasse - L'art de corriger et de rendre les hommes constants, 1783.pdf/16

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me flattois d’avoir réussi à le rendre content : mais il restoit un autre sacrifice, sans lequel il étoit impossible d’y parvenir. Ma parure étoit trop recherchée : une femme qui n’a de prétention qu’à plaire à un seul homme n’est pas coquette…

— Consentîtes-vous à cette bizarrerie ?

— Après bien des réflexions j’eus encore cette complaisance…

— Dites plutôt cette faiblesse. Mais après tant de soumissions, qu’est-ce qui a pu vous brouiller ensemble ?

Mon rouge.

Eudoxie partit d’un grand éclat de rire ; je vous avoue continua Euphrosine, que, jamais je n’ai pu consentir à paroître dans le public, comme une bourgeoise

— Je conçois fort bien, lui dit Eudoxie, qu’une femme peut sacrifier ses amis, ses goûts, même les gens qui lui sont attachés depuis long-temps ; mais espérer