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Page:Vasse - L'art de corriger et de rendre les hommes constants, 1783.pdf/83

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de ma satisfaction, puisqu’elle a contribué à la vôtre, en m’indiquant le temps qui fuit, me rappellera qu’une femme aimable ne vieillit jamais. »

Enchantée d’un tel excès de délicatesse, Madame de Verdillac donna la montre à Milord, qui dans le même instant lui remit un parchemin ; il la pria de le lire, en disant qu’il l’avoit préparé, avant qu’il espérât que la fortune lui réserveroit l’avantage de sauver son mari du danger qu’il venoit de courir.

Connoissant sa passion pour le jeu, ajouta-t-il, j’ai pris les précautions nécessaires, pour vous mettre à l’abri du danger qui vous menace à chaque instant. Madame de Verdillac lit, voit avec surprise la donation d’un tiers du bien de Milord en sa faveur, réversible sur ses enfans. Pénétrée de

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