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Page:Vaucaire - Parcs et Boudoirs.djvu/33

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Montons tout en haut, à l’Attique,
Ces grands tableaux nous laissent froids
Avec leurs combats où les rois
Sont trop bien mis pour la tactique.

En haut, en haut, plus près du ciel,
Sont réunis, très vieux et graves,
Les portraits des anciens margraves,
Et l’image d’Agnès Sorel.

Ils sont d’une étrange teinture,
Car le temps ôta la couleur
Et leur donna cette pâleur
Où la ligne apparaît plus pure.

Et nous, plus amoureux de l’art
Peut-être encor que de nous-mêmes,
Nous inventerons des poèmes
Qui riment d’or et de brocart.