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Page:Vautier, Frandin - En Corée, 1905.pdf/50

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Ainsi que je l’ai déjà indiqué, chaque porte de la ville est affectée à un usage spécial.

Il y en a une pour les enterrements, une pour les contadins apportant leurs denrées, une pour les troupes, telle autre pour le passage du roi, etc. Celle que je visite tout d’abord excite en moi une indicible horreur.

Une odeur pestilentielle me saisit à la gorge, et, en pénétrant sous la voûte, je reste stupéfait de la quantité de squelettes qu’elle recouvre.

Sur une superficie de plusieurs mètres, j’enfonce dans un charnier humain, débris innommables auxquels des légions d’oiseaux de proie, corbeaux, or-