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Page:Verhaeren - Hélène de Sparte, 1912.djvu/116

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Et certes, il me sentait tout entière fidèle
Tant ma main était calme et presque maternelle


POLLUX


Adieu ! tu es vaincue et je ne tente plus
De hausser jusqu’au mien ton front irrésolu ;
Tu n’es plus rien au monde, et tu n’es plus Hélène,
Je sépare d’un coup ta fortune incertaine
De la mienne, trop belle, et qui court le danger
En s’attardant ici, de choir ou de changer :
Le malheur est fatal à celui qui l’approche.
Dans l’orage et le vent, la pourpre s’effiloche :
J’ai peur de ta présence. Adieu ! Adieu !


HÉLÈNE


Va !