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Page:Verhaeren - Hélène de Sparte, 1912.djvu/38

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Ici, sur l’escalier ; là, devant la maison ;
Et jusque sur le seuil pour qu’Hélène repose
Son beau regard sur l’or coupé des floraisons.


(Toute la foule envahit le fond de la scène
et des jeunes filles sèment des roses)


UN VIEILLARD
(penché sur la rampe)


Que Ménélas est lent et alourdi par l’âge
Et que blanche est sa barbe et ridé son visage !


UN BERGER


Comment peux-tu, vieillard, regarder Ménélas
Quand s’avance devant tes yeux, Hélène ?


UN JEUNE HOMME
(au berger)


Mon père, un vigneron, qui la connut là-bas
Pleurait quand il parlait de sa beauté sereine.
Avec la rayonnante et douce vision