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Page:Verhaeren - Hélène de Sparte, 1912.djvu/89

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HÉLÈNE


Dieux ! Dieux !


POLLUX


Ô la sanglante et terrible surprise !
Et comme en nos deux cœurs frappés, tous liens se brisent
Qui rattachaient notre âme à cet homme dément.
Je punirai ce crime avec acharnement ;
J’en montrerai la rouge et noire forfaiture ;
Je ferai taire en moi les cris de la nature.


HÉLÈNE


Qu’on me mène, là-bas, où Ménélas est mort !


LE BERGER, qui annonça,


Quand je suis accouru, on ramenait son corps
Du côté des vergers vers sa haute demeure ;
Vous l’y retrouverez, sur son lit, à cette heure.
Son visage était calme, et ses yeux refermés.