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Page:Verhaeren - La Multiple Splendeur, 1907.djvu/64

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Reconnaissent, en leur structure,
Chaque arabesque d’or que projette l’espoir
Vers les clartés futures.

Villes, au bord des mers, cités, au pied des monts,
Leur tumulte essoré remplit vos horizons ;
Sur vos frontons de fer, sur vos dômes de cuivre,
Vous les sentez immensément gronder et vivre ;
Parfois quelque penseur au front battant,
À coups d’éclairs et de génie,
En ordonne pour quelque temps
Les harmonies ;
Mais un afflux nouveau de lumières plus nettes
En dérange bientôt les larges silhouettes
Qu’au temps même des plus proches aïeux
L’humanité mirait et gardait en ses yeux.

Ô l’immortelle ardeur des chercheurs et des sages,
Ô leurs tâches, au long des siècles, poursuivies