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Page:Verhaeren - Les Flammes hautes, 1917.pdf/74

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La bondissante mer m’a rempli de ferveur ;
J’ai célébré la tempête, le vent, la neige,
L’espace en marche et l’horizon et son cortège
De nuages volants et de rouges lueurs.
L’âpre nature a guerroyé par tout mon être
Lui imprimant la loi de sa férocité,
Pour qu’à mon tour j’éduque aussi ma volonté
À me bâtir un front qui doit rester mon maître.