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Page:Verhaeren - Les Flammes hautes, 1917.pdf/88

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BELLE SANTÉ


Belle santé,
Qui me reviens après m’avoir quitté,
Voici mon front, mes bras, mes épaules, mon torse
Qui tressaillent une fois encor
À te sentir rentrer et revivre en mon corps
Avec ta force.
Je me détends et je me plais
Au moindre geste que je fais.
Mon pas nerveux et volontaire
Avec ardeur s’appuie et se meut sur la terre.