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Page:Verhaeren - Les Heures du soir, 1922.djvu/157

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XII


Les fleurs du clair accueil au long de la muraille
Ne nous attendent plus quand nous rentrons chez nous,
Et nos étangs soyeux dont l’eau plane s’éraille
Ne se prolongent plus sous les cieux purs et doux.

Tous les oiseaux ont fui nos plaines monotones
Et les pâles brouillards flottent sur les marais.
Ô ces deux cris : automne, hiver ! hiver, automne !
Entends-tu le bois mort qui choit dans la forêt ?