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Page:Verhaeren - Les Heures du soir, 1922.djvu/43

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XIX


Que tes yeux clairs, tes yeux d’été,

Me soient, sur terre,
Les images de la bonté.

Laissons nos âmes embrasées
Revêtir d’or chaque flamme de nos pensées.

Que mes deux mains contre ton cœur
Te soient, sur terre,
Les emblèmes de la douceur.

Vivons pareils à deux prières éperdues
L’une vers l’autre, à toute heure, tendues.