Aller au contenu

Page:Verhaeren - Les Villes à pignons, 1910.djvu/34

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Les Boutiques


Tatillonnes et frénétiques,
Les sonnettes dansent à l’huis
Des petites boutiques,
Les sonnettes de la Saint-Guy.

On n’entend qu’elles
Dans les ruelles,
Les jours de foire et de marché ;
Elles se hèlent et s’interpellent
Depuis l’aube jusqu’au soleil couché.