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Page:Verhaeren - Petites Légendes, 1900.djvu/50

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» Tu m’as distrait par ton soufflet

D’une posthume ardeur galante
Et d’une pose nonchalante…

Merci — Ton coup d’estoc me plaît ! »


Il est parti, le Valet rouge,

Tout à coup noir comme la nuit,
Avec un deuil si clos en lui,

Que sa face depuis ne bouge.


On ne sait plus quel gars il fut,

Ni quel éclair, ni quelle sève
Brûlait et nourrissait son glaive.

Il est celui qui va sans but,


Insoucieux de sa flamberge

Et de l’honneur d’être l’atout,
Quand Jean Terlinck commence en Août

Le whist du soir, en son auberge.