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Page:Verhaeren - Poèmes, t2, 1896.djvu/97

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les débacles

CONSEIL ABSURDE


Autant que moi malade et veule, as-tu goûté
Quand ton être ployait sous les fièvres brandies,
Quand tu mâchais l’orviétan des maladies,
Le coupable conseil de l’inutilité ?

Et doux soleil qui baise un œil éteint d’aveugle ?
Et fleur venue an tard décembral de l’hiver ?
Et plume d’oiselet soufflée au vent de fer ?
Et neutre et vide écho vers la taure qui meugle ?