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Page:Verhaeren - Poèmes, t3.djvu/197

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les vignes de ma muraille


Ce qu’ils se disent entre eux, on ne le comprend pas,
Mais ce qu’ils se disent, qu’importe !
Je n’entends rien, sinon mon cœur
Pleurer et se tuer contre la porte.

C’est étouffé comme de l’ombre,
Ce battement, contre la porte,
À l’unisson de chaque mort
Que l’on jette contre la porte.

La nuit surplombe les tombeaux.
Et je meurs d’écouter contre la porte
Mon cœur blessé, mon cœur cassé,
Morceaux de cœur, contre la porte !