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Page:Verlaine - Œuvres posthumes, Messein, II.djvu/134

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voyage en france par un français

possible, qui voit ses livres s’acheter, — puisque c’est l’étiage littéraire actuel, — non plus à l’édition trop vieux jeu ! mais au « mille », comme la paille !

J’en ai en vérité trop dit sur un aussi piètre sujet, et je généralise mes remarques précédentes : qui a lu ces messieurs connaît l’esprit français, j’entends tout l’esprit français, et je sous-entends l’esprit français en dehors de l’Église (je parlerai plus tard de celui qui est resté dans l’Église, le vrai !), l’esprit français officiel, bruyant, qui fait mode, — et, n’est-ce pas, grâce à cette ignorance du Catéchisme, que je signalais dans mes premiers chapitres, n’est-ce pas que de Voltaire en Thiers et de Thiers en… ceci, nous voici tombés bien bas comme bourgeoisie, car nos auteurs sont la bourgeoisie d’éducation et de fortune, ils le sont, quoi qu’ils en aient, et qu’au fond, talent à part, et je ne saurais assez le redire, grâce à l’oubli total du petit Catéchisme, MM. Zola, Flaubert, Vallès, même MM. de Goncourt, mieux élevés et plus élevés, c’est Prudhomme et c’est Homais, et c’est intellectuellement moins encore, si possible !

M. Daudet, lui, n’existe pas… heureusement !


Je n’ai point parlé de l’horrible luxure dont