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Page:Verlaine - Œuvres posthumes, Messein, II.djvu/365

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critique et conférences

J.-K. Huysmans un paragraphe d’approbation qui vaut des volumes de la part de ce très compétent mais si sévère ami du Beau intelligent. Car le palais du Trocadéro, épave de soixante-dix-huit justement caricaturée par le même Huysmans, et celui de l’Industrie, don par trop insuffisant de cinquante-cinq, ne comptent point, n’est-ce pas ? Et c’est tout, soixante-sept n’ayant laissé que le d’ailleurs très estimable et très opportun terrassement de la place du roi de Rome.

Avec raison Roger Marx célèbre l’aspect « tout de charme et de joie » du Champ- de-Mars et de l’Esplanade des Invalides pendant le semestre du centenaire. Il applaudit, et comment ne pas s’associer à son judicieux enthousiasme, au « plan simple, logique, aisé à saisir », aux « masses architecturales atteignant presque toujours à l’ampleur sans fatiguer l’esprit par une vaine recherche de la noblesse et du grandiose ». Et il revient sur « l’irrésistible attrait de gaieté et d’enchantement » dû aux « tonalités claires, ici et là épandues », inspirées par tout l’Orient, par tous « les peuples du Levant, anciens ou modernes, artistes par instinct et non par éducation », remarque-t-il excellemment.

La tour Eiffel n’obtient de lui que quelques lignes où ce squelette de beffroi, qui ne survivra