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Page:Vermorel - Le Parti socialiste.djvu/40

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CHAPITRE V


La liberté de la presse.


Le corollaire de l’inviolabilité de la personne humaine, c’est la souveraineté de la raison individuelle. De même que l’homme a le droit d’agir librement, il a le droit de penser librement, et c’est cette libre pensée qui, en dirigeant son action, le distingue de l’animal.

Mais l’homme n’est pas un être isolé ; c’est essentiellement un être sociable, et quand nous nous préoccupons de son existence politique, nous devons toujours le considérer comme un être social.

La liberté de penser a donc pour conséquence nécessaire la liberté de communiquer sa pensée, de l’exprimer par la parole ou par la plume, et de lui donner la plus grande publicité.