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Page:Verne, Laurie - L’Épave du Cynthia.djvu/261

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CHAPITRE XVII

enfin !


La porte de la cabane était béante. Les quatre visiteurs y pénétrèrent et constatèrent d’un coup d’œil que la chambre unique dont elle se composait avait été récemment habitée. Dans le foyer, formé de trois grosses pierres, les tisons éteints portaient cette cendre légère comme une ouate, qui ne tarde guère à être enlevée au moindre souffle. Le lit, formé d’un cadre de bois sur lequel était tendu un hamac de matelot, portait encore l’empreinte d’un corps humain.

Ce hamac, qu’Erik examina à l’instant, était marqué du timbre de la Véga.

Sur une espèce de table formée d’une omoplate fossile portée sur quatre fémurs, on voyait des miettes de biscuit de mer, un gobelet d’étain, une cuiller de bois de fabrication suédoise.

On se trouvait donc, à n’en pas douter, dans la demeure de Patrick O’Donoghan, et, selon toute