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Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/204

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Au moment où nous allons remonter en wagon, je vois Popof qui accourt vers moi, en criant :

« Monsieur Bombarnac…

— Qu’y a-t-il, Popof ?

— Un employé du télégraphe m’a demandé s’il n’y avait pas dans le train un correspondant du XXe Siècle.

— Un employé du télégraphe ?…

— Oui, et, sur ma réponse affirmative, il m’a remis cette dépêche pour vous.

— Donnez… Donnez ! »

Je prends la dépêche qui m’attendait depuis plusieurs jours. Est-ce une réponse au télégramme envoyé de Merv à mon journal relativement au mandarin Yen-Lou ? J’ouvre la dépêche… je la lis… et elle me tombe des mains. Voici ce qu’elle contenait :

Claudius Bombarnac reporter XXe Siècle

Khotan Turkestan Chinois.

« Ce n’est pas corps mandarin que railway ramène à Pékin c’est trésor impérial valeur quinze millions envoyé de Perse en Chine ceci annoncé dans journaux de Paris depuis huit jours tâchez à l’avenir être mieux informé. »


――――――――


XVIII


Des millions… ce sont des millions que renferme ce prétendu wagon mortuaire ! »

Malgré moi, cette phrase imprudente vient de m’échapper, de telle