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Page:Verne - Face au drapeau, Hetzel, 1915.djvu/214

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face au drapeau.

de plaisance, américains et étrangers, convoqués à cet effet.

Il va sans dire que l’Ebba se trouvait au nombre de ces navires, ayant à son bord le comte d’Artigas, l’ingénieur Serkö, le capitaine Spade et son équipage, — moins une demi-douzaine d’hommes destinés à la manœuvre du bateau sous-marin, que dirigeait le mécanicien Gibson, un Anglais très hardi et très habile.

Le programme de cette expérience définitive comportait diverses évolutions à la surface de l’Océan, puis une immersion qui devait se prolonger un certain nombre d’heures, après lesquelles l’appareil avait ordre de réapparaître, quand il aurait atteint une bouée placée à plusieurs milles au large.

Le moment venu, lorsque le panneau supérieur eut été fermé, le bateau manœuvra d’abord sur la mer, et ses résultats de vitesse, ses essais de virages, provoquèrent chez les spectateurs une admiration justifiée.

Puis, à un signal parti de l’Ebba, l’appareil sous-marin s’enfonça lentement et disparut à tous les regards.

Quelques-uns des navires se dirigèrent vers le but,