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Page:Verne - Le Chemin de France, Hetzel, 1887.djvu/54

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Elle touchait gentiment du clavecin. (Page 46.)


Mlle Marthe de Lauranay avait été demandée pour le lieutenant Frantz. Son père, le colonel, s’était présenté chez M. de Lauranay. Là, il avait étalé sa fortune, ses titres, le bel avenir qui attendait son fils. C’était un homme rude, habitué à commander militairement — on sait ce que cela veut dire — n’admettant ni une hésitation, ni un refus, enfin bien prussien depuis la mollette de ses éperons jusqu’au bout de son plumet.