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Page:Verne - Seconde Patrie, 1900.djvu/263

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seconde patrie.

au complet lavage des chambres, salles et salons, au battage des literies, à tous les soins qu’exigé la bonne tenue d’une maison. Leur temps avait été bien occupé, mais elles ne cachèrent pas leur désir qu’on en finît avec ces visites aux métairies, dont elles n’étaient pas.

Il fut alors décidé qu’une dernière excursion serait faite les jours suivants aux établissements du district. Elle comprendrait à la fois les fermes de Zuckertop et de Prospect-Hill. Or, de s’élever jusqu’à la hauteur de l’Espoir-Trompé, cela demanderait certainement une huitaine de jours, et il ne fallait pas compter être de retour avant la mi-septembre.

« Quant à l’ermitage d’Eberfurt, fit observer M. Zermatt, nous aurons l’occasion de le visiter lors du voyage projeté à l’intérieur de l’île, car, pour sortir de la Terre-Promise, il n’existe pas d’autre issue que le défilé de Cluse, près de notre métairie…

– Cela va de soi, répondit M. Wolston. Toutefois, n’y a-t-il pas des travaux de culture à exécuter de ce côté, et qui souffriraient d’un retard ?…

– Mon cher Wolston, déclara M. Zermatt, nous n’avons plus à attendre que l’époque où la fenaison et la moisson réclameront nos soins, et ce ne sera que dans quelques semaines. Donc finissons-en avec Zuckertop et Prospect-Hill.»

Ce projet admis, on décida qu’Annah n’ac-