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Page:Verne - Seconde Patrie, 1900.djvu/34

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seconde patrie.

II

Le retour du kaïak. — L’impression produite. — Décision prise. — Trois jours de tempête. — Doublé le cap à l’est. — Le bâtiment au mouillage.

Dès que la double détonation de la batterie de l’îlot du Requin eut éclaté, les échos de Felsenheim la répercutèrent de roche en roche. À ce moment, M. et Mme Zermatt, Jenny, Ernest et François, accourant sur la grève, purent apercevoir la fumée blanchâtre des deux pièces qui se rabattait lentement vers Falkenhorst. En agitant leurs mouchoirs, ils y répondirent par un hurrah, moins bruyant sans doute, mais qui partait du cœur.

Puis, chacun se disposait à reprendre ses occupations, lorsque Jenny, regardant avec la longue-vue dans la direction de l’îlot, dit :

« Voici Fritz et Jack qui reviennent...

— Déjà ?... fit Ernest. C’est à peine s’ils ont